Marais de la Brière

(France – Bretagne) 

En Pause

Note du 29.06.2024

L’association MakiGo patrouille dans le Marais de la Brière depuis le début d’année 2019, les objectifs de ses patrouilles sont de diminuer la pression anthropique sur le milieu. 

En plus d’une pression directe du à des prélèvements de ressources naturelles trop important sans laisser le temps à l’écosystème de se régénérer (chasse, pêche et autres exploitations), le Marais subit aussi pression dû à l’homme mais sous un aspect indirect, l’intrusion d’espèces invasives tel que l’écrevisse de Louisiane. 

L’écrevisse impact le Marais négativement car elle est une grosse prédatrice des espèces halieutiques (les juvéniles), ce qui provoque une perte de biodiversité, faunique et la florale du milieu. 

De nombreuses études ont été réalisées pour trouver une solution au fléau que représente l’écrevisse. Son seul prédateur naturel dans le marais est l’anguille. 

Malheureusement l’anguille subit une double pression, d’un coté la pression sur ses alevins (civelles) via la prédations des écrevisses mais aussi du braconnage.

Le milieu qu’est le Marais de la Brière offre malheureusement de gros avantages aux braconniers (accès aux Marais directement depuis des jardins privés, milieu dense, canaux discret et large territoire). 

Ces pressions étant ainsi trop importante pour permettre le développement individus adulte et donc prédateurs d’écrevisse. Le manque d’Anguille adulte impact également sur le développement général de l’espèce.

Pour rappel l’anguille est une espèces classée en voix de disparition dans la liste rouge de l’IUCN. 

De plus les autorités en charge de la zone sont malheureusement en sous effectif par rapport au braconnier présent sur la zone.